Il retourne à l’université pour soutenir le développement de son entreprise à l’international (IAE Nantes)
Commercial chez Camac Harps, Pierre Le Levier a choisi de retourner sur les bancs de la fac pour consolider ses compétences. À 31 ans, grâce au dispositif de cours en formation continue, il suit la première année de master à l’IAE de l’université de Nantes, tout en continuant à s’investir pour son entreprise. Si le rythme est soutenu, l’expérience l’enrichit, témoigne-t-il.
Il en parle à son employeur et décide, avec le soutien de ce dernier, de faire valoir les droits de son compte personnel de formation (CPF). « Mon ambition c’est d’apporter à mon entreprise l’ensemble des connaissances que j’ai acquises durant ces deux années de formation. L’idée c’est de les partager pour chercher des opportunités de croissance notamment à l’international. On exporte déjà dans de nombreux pays. Mais le marché des harpes est en extension, en Asie notamment, avec de plus en plus de jeunes séduits par cet instrument » s’enthousiasme Pierre Le Levier.
Et depuis septembre 2021, il « jongle entre le travail et l’école ». Les vendredis et les samedis matin, une semaine sur deux, il est à l’université. Le reste du temps au travail. « Mon emploi du temps de travail n’en a pas été bousculé. Une semaine, je peux être en déplacements et enchaîner la formation le vendredi et le samedi ». C’est sur le front personnel que son choix a le plus d’impact : « Comme tout étudiant, j’ai des devoirs à faire le soir à la maison. Il faut avoir un rythme de travail rigoureux. » Ses temps de loisirs ont été rognés. « Je fais un peu moins de moto et de sports nautiques », avoue-t-il, tout en saluant le rôle de son épouse. « Elle me soutient dans ma démarche ! ». Un point important pour réussir, même si l’on est comme Pierre Le Levier, très motivé.
Les cours, pêle-mêle, de marketing, de stratégie d’entreprise, d’analyse financière, de droit du travail, de droit des sociétés, de droit pénal, de comptabilité, de contrôle de gestion lui plaisent d’autant plus que les universitaires et professionnels qui les dispensent « sont parfaitement connectés avec la réalité du marché du travail. Ainsi, mon professeur de marketing est chef d’entreprise. Celui de droit pénal, commissaire de police et les enseignants purement universitaires mènent également des travaux de recherche », précise-t-il. Ce qui lui plaît aussi, c’est de pouvoir partager les expériences des autres élèves. « Les horizons professionnels sont variés, certains viennent de la pharmacie, d’autres sont spécialistes de l’analyse de marché, de la climatisation, des ressources humaines ».
Mais le partage d’expériences se fait aussi en dehors de l’université. Dans son entreprise, le directeur, qui a fait la même formation à Paris, et le président sont à l’écoute de ses besoins. « Ils m’ouvrent grand la porte de leurs bureaux et sont toujours disposés à m’apporter, le cas échéant, des explications supplémentaires aux questions que je peux me poser à l’issue de tel ou tel cours », évoque Pierre Le Levier qui finit de rédiger son mémoire de validation de fin de cycle. Il espère ainsi participer au développement de son entreprise et en être « une des forces vives ».
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Le Master
Organisé sous forme de sessions pour s’adapter aux contraintes professionnelles, le Master MAE management double compétence de l’IAE Nantes – Économie & Management (M1 ou M2) s’adresse à des professionnels souhaitant évoluer dans leur carrière, mieux valoriser leur expérience professionnelle et leur formation d’origine ou qui sont en phase de transition professionnelle. Éligible au CPF.Propos recueillis par Céline Astruc-Sécheret, responsable de l'éditorial- coordinatrice projets Ouest France Communication, mai 2023
Contacts
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